Avec Utérus, j’ai voulu représenter ce poids intérieur que tant de femmes portent sans toujours le dire : les cycles, la douleur, les doutes, la pression, l’incompréhension… cette charge mentale qui vient du corps lui-même. J’ai imaginé cette femme en pleine méditation, ancrée dans son souffle, tandis que son utérus flotte au-dessus d’elle, comme une symbolique de ce qu’elle traverse.
Dans cette posture, je ne la vois pas en lutte, mais en dialogue. Elle accueille, elle écoute, elle laisse venir les émotions et les tensions pour mieux les apaiser. Le violet enveloppe la scène comme un cocon, et les motifs rappellent la douceur nécessaire pour se reconnecter à soi.
Cette œuvre, je l’ai pensée comme un geste de soutien : une façon de dire que nos vulnérabilités ne nous définissent pas, mais qu’en les reconnaissant, on retrouve une forme de liberté intérieure.
