Avec La protectrice, j’ai eu envie d’imaginer une figure qui veille non pas avec autorité, mais avec douceur. Une femme arc-en-ciel, née de l’eau, comme si chaque vague lui donnait forme. Son corps se fond dans les motifs, sa chevelure s’étire en nuages sombres, et pourtant elle rayonne d’une énergie calme, presque maternelle.
Je voulais créer une présence qui apaise. Une femme qui n’a pas besoin de mots pour être là, qui enveloppe, qui accompagne. Le mélange des bleus et des noirs rappelle l’eau profonde et la nuit, tandis que les teintes plus vives symbolisent la lumière qui remonte à la surface.
En dessinant cette œuvre, j’ai pensé à tous ces moments où l’on se cherche un repère, une force douce, un symbole auquel se raccrocher. La protectrice est née de ce besoin là : une figure qui sort de l’eau pour rappeler que la beauté, la sérénité et la couleur peuvent surgir même dans l’obscurité.
C’est une illustration qui parle de renaissance, de bienveillance et de lumière intérieure.
