Avec La motarde céleste, j’ai voulu explorer un nouveau visage du voyage : celui où l’on ne fuit rien, mais où l’on avance simplement parce que le monde nous appelle. Je me suis imaginée sur cette moto bleue, entourée de motifs fluides qui rappellent aussi bien les vagues que les constellations.
Cette femme n’est pas pressée. Elle n’est pas là pour la vitesse, mais pour le sentiment de liberté qui naît lorsqu’on se pose un instant sur sa machine et qu’on respire profondément. Sa force est tranquille, presque méditative, comme si la route devenait un espace intérieur où tout devient plus simple.
À travers cette œuvre, j’exprime le plaisir de se sentir portée, d’oser avancer, de laisser le vent imaginaire guider les pensées. C’est un hommage à celles qui prennent leur place, qui rêvent en mouvement et qui transforment chaque trajet en un voyage intime vers elles-mêmes.
