Avec Vénus, j’ai voulu créer une version personnelle de cette figure intemporelle. Au lieu de la représenter comme une déesse éloignée, j’ai cherché à lui donner une humanité douce, une profondeur émotionnelle qui la rend proche de nous. J’ai choisi le bleu comme couleur dominante, car il porte en lui quelque chose d’immense : l’océan, la nuit, l’infini tout ce qui dépasse notre regard.
Les larmes qui coulent doucement ne sont pas un signe de faiblesse, mais une forme d’offrande, un rappel que même les figures sacrées traversent des émotions. J’aimais l’idée d’une Vénus qui ressent, qui se laisse traverser, qui vit pleinement. L’aura circulaire qui l’entoure évoque pour moi une sorte de couronne céleste, un espace protecteur dans lequel elle se tient avec grâce.
En dessinant cette illustration, j’ai voulu célébrer la beauté du féminin sous une forme plus méditative, plus silencieuse, plus étoilée. Vénus est pour moi une présence : une figure qui apaise, qui veille, qui inspire.
